Du genre type : Iris.
Dans les Iridées, les fleurs stamino-pistillées, régulières ou irrégulières, ont 3 sépales et 3 pétales semblablement colorés, 3 étamines opposées aux sépales et dont les anthères sont tournées vers l'extérieur de la fleur. L'ovaire est à 3 loges (rarement à une seule loge), adhérent au calice et à la corolle et porte un style terminé par 3 stigmates de forme variable, simples ou divisés, parfois à aspect de pétales. Le fruit, qui est coriace ou membraneux, s'ouvre en long par 3 valves délimitées par des fentes passant par le milieu des loges. Les graines sont ordinairement nombreuses ; elles contiennent une petite plantule droite et un albumen abondant.
Ce sont des plantes vivaces, munies d'une tige souterraine rampante ou d'un tubercule en forme de bulbe ; elles ont des feuilles le plus souvent toutes à la base et sont variées dans le coloris et la disposition de leurs fleurs souvent accompagnées de grandes bractées membraneuses enveloppantes.
Beaucoup d'iridées sont cultivées comme plantes ornementales.
On a décrit environ 750 espèces répandues dans les contrées chaudes et tempérées du Globe.
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Crocus >>> Gladiolus >>> Hermodactylus >>> |
Iris >>> Romulea >>> |
RELATIONS ENTRE LES GENRES ET AFFINITÉS DES IRIDÉES AVEC LES AUTRES FAMILLES.
Les Iridées de notre Flore appartiennent à 6 genres chez lesquels la constitution de la fleur est très semblable. On doit pourtant placer à part le genre Sisyrinchium caractérisé surtout par ses étamines à filets soudés en tube, alors qu'elles sont libres dans les genres Romulea, Crocus, Iris, Hermodactylus et Gladiolus. Tous ces genres, à l'exception du dernier, remarquable par ses fleurs à divisions presque disposées en 2 lèvres, ont comme le Sisyrinchium des fleurs régulières. Le genre Hermodactylus se relie étroitement au genre Iris dont il présente presque tous les caractères : divisions du calice différentes de celles de la corolle, style court, stigmates ressemblant à des pétales, etc. ; et il s'en sépare par son ovaire à une seule loge. Enfin les Crocus et Romulea se rapprochent par les divisions semblables et dressées en entonnoir de leur fleur à long tube dans les premiers, à tube court dans les deuxièmes ; leur style allongé dépassant les étamines, leurs stigmates sans apparence de pétales créent une relation vers les genres Sisyrinchium et Gladiolus.
Les Iridées se relient surtout, comme nous le verrons, à la famille des Amaryllidées. Elles offrent aussi une parenté avec les Liliacées par leurs fleurs bâties sur le type 3, mais les Iridées ont seulement 3 étamines à anthères extrorses et leur ovaire est adhérent.