Du mot grec (drosos), rosée ; aspect des gouttelettes produites sur les petits lobes des feuilles en forme de poils glanduleux ; les alchimistes nommaient ces gouttelettes ros solis, rosée du Soleil). En allemand : Sonntau. En flamand : Zonnedauw. En italien : Rorella. En anglais : Sundew. Les espèces de ce genre se reconnaissent facilement à leurs fleurs en grappe, tournées d'un même côté, et surtout à leurs feuilles recouvertes de très minces lobes en forme de poils glanduleux, se repliant les uns vers les autres au contact des petits objets. Le pistil est surmonté d'un style divisé en 3 ou 5 parties.
Ce sont des plantes herbacées, vivaces, plus ou moins rougeâtres, à feuilles toutes à la base, à fleurs blanches, parfois rosées. Il se produit parfois des bourgeons adventifs sur les feuilles.
On a décrit ces plantes comme carnivores, en supposant qu'elles se nourrissent des petits insectes capturés par les glandes mobiles des feuilles, et on a cru que le suc sécrété par ces glandes était un suc digestif capable de digérer ces insectes ou même de petits morceaux de viande ou d'albumine placés sur la feuille. Des expériences précises ont montré qu'il n'en est rien. Les Drosera croissent mieux à l'abri des insectes.
On a extrait des feuilles de Drosera une substance colorante rouge et un pigment jaune.
Les espèces de ce genre sont nuisibles aux moutons.
On cultive les Drosera, comme curiosité, dans les serres en les faisant croître sur de la terre de bruyère au milieu de Sphaignes vivantes : les pots. placés dans l'eau, sont exposés au soleil ; la terre des pots est drainée. On a utilisé en médecine plusieurs espèces de ce genre.
On a décrit 84 espèces de Drosera habitant les diverses contrées du globe.
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