Du mot grec (corydallos], alouette ; forme de l'éperon de la fleur comparé à l'ergot de la patte de l'alouette).
En allemand : Lerchensporn. En flamand : Helmbloem. En italien : Fummosterno. En anglais : Corydal.
Les plantes de ce genre ont pour caractère principal d'avoir le fruit pointu au sommet, s'ouvrant par 2 valves complètes, et renfermant plusieurs graines. Chaque valve du fruit ne porte qu'une nervure bien marquée. Le pétale supérieur est plus ou moins redressé au sommet et se prolonge à la base par un éperon plus long que large, plus ou moins courbé ; ce pétale est plus ou moins redressé au sommet et n'est pas recourbé par les bords vers les autres pétales. Le faisceau d'étamines supérieur émet un prolongement nectarifère qui est une dépendance des filets des étamines et qui est logé dans l'éperon du pétale supérieur au fond duquel se recueille le nectar. En général, le style ne tombe pas et persiste au sommet du fruit. Ce sont des plantes vivaces soit par des tiges souterraines persistantes, soit par un bulbe ; plus rarement ce sont des plantes annuelles. Les fleurs sont sur des pédoncules plus courts que la longueur de la fleur ; les feuilles ont la plupart de leurs dernières divisions plus longues que larges.
Plusieurs espèces de ce genre sont souvent usitées comme plantes d'ornement pour décorer les rocailles, les murs, les ruines, parfois les taillis ; certaines espèces sont aussi cultivées en plates-bandes ou en bordures. Les abeilles visitent les fleurs en profitant des orifices percés dans l'éperon par les bourdons sauvages. On a attribué à ces plantes des propriétés antidartreuses et antiscorbutiques.
On a décrit environ 90 espèces de ce genre, habitant l'Europe et l'Asie.
C. bulbosa (*) >>> C. ssp cava >>> C. claviculata (*) >>> |
C. ssp fabacea >>> C. lutea (*) >>> |
C. ssp ochroleuca >>> C. ssp solida >>> |