Remarque :
Gaston Bonnier a décrit le genre Theligonum dans la famille Urticaceae.
L'index Kerguélen classe ce genre dans la famille Theligonaceae.
Du genre type : Urtica.
Les plantes de cette famille ont des fleurs staminées et des fleurs pistillées sur le même pied ou sur des pieds différents, parfois, en outre, mêlées de fleurs stamino-pistillées. Celles-ci offrent, comme les fleurs staminées, un calice ayant le plus souvent 4 ou 5 divisions (rarement 2), libres ou soudées, et 4 ou 5 étamines opposées aux sépales (rarement 10 à 20 étamines), à anthères tournées à l'intérieur de la fleur et portées par des filets recourbés qui se redressent brusquement lorsque la fleur s'épanouit. Le calice des fleurs pistillées est à 3, 4 ou 5 sépales libres ou soudés en tube L'ovaire est libre d'adhérence avec le calice (rarement adhérent) et ne renferme qu'un seul ovule droit (rarement courbé) inséré à la base. Le style, parfois tout à fait réduit, est terminé par un stigmate entier ou plumeux. Le fruit est sec, parfois un peu charnu, et ne s'ouvre pas. Il contient une seule graine qui renferme un albumen charnu peu abondant et une plantule droite (rarement une plantule courbée au milieu d'un albumen assez abondant).
Ce sont des plantes herbacées pour la plupart ou ligneuses, à feuilles alternes ou opposées, entières ou dentées, munies de stipules, à fleurs jaunâtres ou verdàtres.
Certaines espèces portent des poils renfermant un suc brûlant ; quelques-unes possèdent des fibres textiles. On a décrit environ 530 espèces de cette famille habitant les régions chaudes et tempérées de l'Ancien et du Nouveau Continent.
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Parietaria >>> |
Theligonum (*) >>> |
Urtica >>> |
RELATIONS ENTRE LES GENRES ET AFFINITÉS DES URTICÉES AVEC LES AUTRES FAMILLES.
Sur les trois genres d'Urticées que l'on rencontre dans notre Flore, les genres Urtica et Parietaria sont très voisins par l'ensemble des caractères de la fleur, du fruit et de la graine, mais les Urtica ont des feuilles opposées, dentées, couvertes de poils piquants, tandis que celles des Parietaria sont alternes, entières et munies de poils, non urticants. Quant au genre Thelygonum, qui se relie aux genres précédents par l'ovaire à une loge renfermant un seul ovule attaché à sa base et la graine à albumen charnu, il s'en éloigne tellement par tous les autres caractères (nombre de sépales, nombre d'étamines, ovaire adhérent au calice, ovule courbé, graine à plantule repliée au milieu de l'albumen, etc...) qu'on a pu en faire le type d'une très petite famille spéciale, les Cynocrambées.
Les Urticées se rattachent, étroitement aux Ulmacées, Celtidées, Morées et Cannabinées qui sont considérées par plusieurs auteurs comme autant de groupes de cette famille comprise dans le sens le plus large. Ce sont toutes, en effet, des plantes à feuilles ordinairement rudes au toucher, à étamines en même nombre que les sépales auxquels elles sont toujours opposées, à ovaire libre à une loge ne contenant qu'un ovule ; toutefois dans les Urticées cet ovule est droit et inséré à la base de l'ovaire.