Remarque :
L'Index Synonymique de la Flore de France de Michel Kerguélen, mis en ligne par l'INRA, nomme cette espèce comme ceci :
Vulpia myuros (L.) C.C. Gmelin
Gaston Bonnier, dans sa Grande Flore Illustrée a aussi retenu le nom Vulpia myuros.
Cette plante de 15 à 60 cm de hauteur, le plus souvent commune dans notre Flore, croît dans les endroits secs et sablonneux, au bord des chemins et sur les vieux murs où elle épanouit ses fleurs verdâtres ou jaunâtres pendant les mois de juin et de juillet.
Les feuilles, qui garnissent entièrement la tige de leurs gaines, celle de la feuille supérieure embrassant l'inflorescence par la base, ont un limbe étroit, d'abord plat, puis enroulé en long et leur languette est très courte. L'inflorescence est en forme d'épi, longue, étroite, rameuse, ordinairement un peu penchée dans le haut, à rameaux tout à fait dressés contre l'axe principal, tournés d'un même côté, isolés ou par 2 (dans le bas de l'inflorescence) et espacés. Les épillets, que portent de très courts pédoncules 2 à 3 fois plus longs que larges, contiennent de 4 à 8 fleurs à 1 étamine (elles ont parfois 2 ou 3 étamines) et dont la glumelle inférieure, terminée par une arête un peu plus longue qu'elle, n'est pas ciliée. Les glumes sont très aiguës et la glume supérieure est 3 fois longue comme l'inférieure et de moitié plus courte que la glumelle inférieure (non compris l'arête) de la fleur qui se trouve immédiatement au-dessus.
C'est une plante annuelle à tiges minces et dressées.
Noms vulgaires. En français : Queue-de-rat. En anglais : Rat's-tail. En allemand : Kammschwingel, Mäuseschwanzgras. En flamand : Langbaardzwenkgras, Muizestaart-Zwenkgras. En italien : Gramigna-de'greppi.
Distribution. Ne s'élève pas à une altitude importante dans les montagnes. France : commun en général, parfois assez commun seulement. Suisse : assez commun dans le Sud et l'Ouest ; très rare ailleurs. Belgique : assez commun ou assez rare en général.
Europe et hors d'Europe : presque tout le Globe.
On a décrit 1 sous-espèce et 2 variétés de cette espèce. Ce sont les suivantes :
V. sciuroides Gmel. (V. Queue-d'écureuil).
Feuille, supérieure distante de la base de l'inflorescence, qui est dressée et plus courte (elle ne dépasse guère 10 cm de longueur) ; glumes plus longues, la supérieure ne mesurant que 2 fois la longueur de la glume inférieure et presqiie aussi longue que la glumelle inférieure (non compris l'arête) de la fleur située au-dessus d'elle. (Assez commun en général parfois assez rare en France ; ça et là dans le Sud et l'Ouest de la Suisse ; assez commun ou assez rare en Belgique),
Variété gracilis Lange (grêle).
Inflorescence formée seulement de 2 à 5 épillets ; tiges presque filiformes. ( Çà et là).
Variété Broteri Husnot (de Broterus).
Inflorescence longue et plus fournie ; glumelle inférieure à arête 2 à 3 fois longue comme elle. (Pyrénées-Orientales, Hérault et Var).