On rencontre cette plante de 20 à 50 cm de hauteur au bord des chemins, dans les champs et les endroits incultes sablonneux où ses fleurs violacées, parfois verdâtres, se montrent depuis le mois de juillet jusqu'au mois d'octobre.
Les feuilles sont d'un vert glauque, assez étroites, plates, rudes sur les bords, souvent poilues en dessous, longuement atténuées et aiguës. La languette de ces feuilles est remplacée par des poils. Les épillets longs d'environ 2 millimètres, presque sans pédoncule, forment, disposés sur 2 rangs et tournés d'un même côté, de 4 à 7 épis longs et minces, groupés en ombelle au sommet de la tige et plus ou moins étalés. Les glumelles membraneuses, non aiguës, à carène munie de très petits cils, dépassent assez longuement les glumes qui sont égales, membraneuses, aiguës, rudes sur la carène et un peu étalées.
C'est une plante vivace à tiges couchées dans le bas, puis redressées, à tige souterraine longuement rampante produisant de longs rejets qui perpétuent et multiplient la plante.
Noms vulgaires. En français : Gros-Chiendent, Chiendent-Pied-de-Poule, Herbe-des-Bermudes. En anglais : Bermuda-grass, Dog's-tooth-grass, Twitch-grass. En allemand : Hundszahn, Bermudagras, Kriechendes-Ackergras, Queckgras. En flamand : Hondstand, Hondsgras, Bermudagras. En italien : Capriola-gramigna.
Usages et propriétés. C'est une plante nuisible aux cultures. Les parties souterraines servent à faire une tisane diurétique et rafraîchissante.
Distribution. Ne s'élève pas à une altitude importante dans les montagnes. France : assez rare en Bretagne en dehors de la région littorale atlantique, en Normandie, dans le Nord et dans l'Est ; commun en général ailleurs. Suisse : çà et là. Belgique : très rare et seulement dans la Région campinienne.
Europe : Ouest, Centre et Sud de l'Europe. Hors d'Europe : Asie ; Afrique ; naturalisé en Amérique.