Remarque :
L'Index Synonymique de la Flore de France de Michel Kerguélen, mis en ligne par l'INRA, nomme cette espèce comme ceci :
Orobanche sanguinea C. Presl
C'est une plante de 10 à 45 cm, assez grêle, d'une teinte rougeâtre, purpurine ou jaunâtre ; on ne la rencontre dans notre Flore que sur les sables maritimes de quelques localités de Provence. Ses fleurs jaunes dans leur partie basilaire et d'un rouge sanguin à la gorge, plus ou moins purpurines dans leur partie supérieure se montrent depuis le mois d'avril jusqu'au mois de juin.
Les écailles sont étroites et mesurent de 2 à 4 cm de longueur. Les fleurs sont groupées en un épi très serré qui devient presque cylindrique ; elles n'ont que 10 à 15 millimètres de longueur, et sont accompagnées de bractées étroites qui les égalent ou les dépassent ; l'épi a plus ou moins l'aspect chevelu. Le calice est presque complètement séparé en deux parties qui, chacune, sont divisées en 2 lobes étroits et aigus n'atteignant pas le niveau supérieur du tube de la corolle ; celle-ci est sans poils ou presque sans poils, à lobes denticulés, presque égaux entre eux, non ciliés sur les bords ; le tube de la corolle est arqué. Les étamines, sans poils on presque sans poils, sont insérées presque au bas de la corolle (à 1 ou 2 millimètres au-dessus de cette base) ; le style porte quelques poils glanduleux ; le stigmate est d'un pourpre sanguin.
C'est une plante vivace, à tige dressée, poilue-glanduleuse, portant des écailles qui sont plus étroites dans la partie inférieure de la plante que dans sa partie supérieure. L'espèce est parasite sur le Lotus Allionii.
Distribution. Ne s'élève jamais sur les montagnes. France : très rare, et seulement dans le Var (Presqu'île de Giens Carqueiranne, Iles d'Hyères).
Europe : Provence, Corse, Sardaigne.