Cet arbrisseau, de 1 à 4 mètres, peu épineux, à rameaux retombants et flexibles, est quelquefois planté et çà et là subspontané ou plus rarement naturalisé, dans plusieurs contrées de notre Flore. Ses fleurs violettes, à nervures plus foncées, se montrent depuis le mois d'avril jusqu'au mois d'octobre.
Les feuilles sont d'un vert pâle à la face supérieure, plus pâles et un peu glauques sur la face inférieure, presque toutes à limbe assez largement ovale et porté par un pétiole net, à nervures secondaires bien distinctes et arquées. Les pédoncules ont environ la même longueur que les fleurs ou sont un peu plus longs. Le calice, à 5 dents peu inégales, non disposées en deux lèvres, mesure environ le quart de la longueur totale de la corolle ; celle-ci présente un tube dont la longueur est presque égale à celle de sa partie étalée, laquelle est découpée en 5 lobes étalés qui deviennent renversés. Les étamines sont saillantes et très peu inégales. Les fruits mûrs sont ovoïdes, rouges, et ont de 10 à 20 millimètres de longueur.
C'est un arbrisseau à rameaux légèrement anguleux dans leur longueur, souvent retombants, qui se multiplie par les divisions de sa tige souterraine ou par des bourgeons adventifs nés sur les racines.
Usages et propriétés. Analogues à ceux de l'espèce Lycium barbarum.
Distribution. Ne s'élève pas sur les montagnes. France, Suisse et Belgique : çà et là planté, subspontané et rarement naturalisé.
Europe : planté et subspontané ou naturalisé, surtout dans l'Europe centrale et l'Europe méridionale. Hors d'Europe : Chine.