Remarque :
L'Index Synonymique de la Flore de France de Michel Kerguélen, mis en ligne par l'INRA, nomme cette espèce comme ceci :
Leontodon saxatilis Lam. subsp. saxatilis
C'est une plante de 10 à 30 cm, qui croît au bord des chemins, dans les champs arides, les prés, les alluvions des cours d'eau, et les pâturages de la plupart des contrées de notre Flore. Ses capitules de fleurs jaunes s'épanouissent depuis le mois de juillet jusqu'au mois de septembre.
Cette espèce est surtout caractérisée par ses fruits. Ceux du pourtour, plus ou moins arqués, sont terminés par une couronne de petites écailles membraneuses ; les autres, surmontés par une aigrette de poils plumeux, sont amincis au sommet en un bec très court ou à peine développé. Les feuilles, toutes à la base, beaucoup plus longues que larges, sont très variables, velues ou presque sans poils, sinuées sur les bords ou profondément divisées en lobes presque perpendiculaires à la nervure médiane.
La plante est pérennante (c'est-à-dire vivant plusieurs années) ou même vivace. La racine principale, d'abord développée, vit pendant deux ou trois ans, puis elle est remplacée par une tige souterraine courte. Les racines secondaires ou les racines adventives nées sur la tige souterraine ne sont ni renflées ni épaissies en forme de navet. (On a trouvé des échantillons dont ia tige, au lieu de rester simple, se sépare en deux dans sa partie supérieure en portant deux capitules).
Noms vulgaires. En français : Dent-de-lion-velue. En allemand : Rauhe-Zinnensaat, Grosse-Gambwurz. En flamand : Ruwharige-Hondenlatuw, Leeuweland. En italien Trinciatella-prataiola. En anglais : Hairy-dandelion.
Distribution. Préfère les terrains argileux et siliceux ; ne s'élève pas à une grande altitude sur les montagnes. France : commun en général. Suisse : cantons de Fribourg, de Genève, de Vaud ; Tessin ; çà et là ailleurs. Belgique ; commun ou assez commun en général, mais assez rare dans certaines contrées.
Europe : presque toute l'Europe, sauf la zone arctique. Hors d'Europe : naturalisé dans l'Amérique du Nord ; subspontané en Australie et dans la Nouvelle-Zélande.
On a décrit 2 variétés de cette espèce , ce sont les suivantes.
Variété minima G. B. (minime)
Plante de 4 à 10 cm ; feuilles non ou à peine dentées, ne dépassant pas ordinairement 4 cm. de longueur ; involucre de moins de 6 mm de largeur, à bractées très étroites et très aiguës. (Çà et là).
Variété arenaria DC. (des sables)
Involucre et tiges sans poils ; feuilles fréquemment sans poils ou presque sans poils ; racine principale souvent épaissie, racines secondaires très nombreuses et grêles. (Sables maritimes : littoral de l'Océan Atlantique et de la Manche ; assez rare sur le littoral de la Méditerranée).