Cette plante, de 20 à 80 cm, croît dans les sables du bord de la mer ou encore dans les haies, les endroits incultes et au bord des chemins ; on la trouve dans le Midi, le Sud-Est et une partie de l'Ouest de la France. Ses capitules de fleurs purpurines, plus rarement blanches, s'épanouissent depuis le mois de juin jusqu'au mois de septembre.
Les feuilles sont rudes et présentent de petites aspérités assez dures, plus nombreuses vers les bords de la feuille ; le limbe ne se prolonge pas sur la tige par la base ; les feuilles moyennes sont profondément divisées ; les inférieures très divisées avec un lobe terminal plus grand, ou seulement dentées. L'involucre, ovoïde mais arrondi à la base, a des bractées d'une teinte fauve pâle ; chacune de ces bractées est terminée par un appendice qui porte 3 à 5 épines disposées en éventail, d'abord étalées, puis renversées en dehors ; la plus longue de ces épines égale au plus la moitié du reste de la bractée. les fruits sont d'un blanc un peu grisâtre et sont surmontés par une aigrette blanche qui mesure environ le quart ou le tiers de la longueur du reste du fruit. Dans chaque capitule, les fleurs de la rangée extérieure sont un peu plus grandes que les autres et ont une disposition un peu rayonnante.
C'est une plante vivace, à tige florifère rude dont les rameaux sont étalés ou étalés dressés ; la tige souterraine est peu épaissie, et porte des bourgeons qui perpétuent la plante.
Distribution. Ne s'élève pas sur les montagnes. France : Midi, Sud-Est, Ouest (manque en Bretagne, sauf dans quelques ports).
Europe : Péninsule ibérique, France, Italie.
On a décrit 1 race, 2 variétés et 2 sous-variétés de cette espèce ; on a décrit aussi 2 hybrides entre cette espèce et l'espèce Centaurea solstitialis.