Cette plante exotique est, abondamment naturalisée dans les cours d'eau et les fossés humides de l'Hérault et du Gard, très rarement ailleurs.
C'est une espèce aquatique dont les tiges, de longueur variable, rampent en produisant des racines adventives, ou bien flottent et nagent sur l'eau ou encore se redressent en grimpant. Ses fleurs jaunes sont relativement grandes (de 28 à 40 millimètres de largeur lorsqu'elles sont épanouies) et se montrent depuis le mois de juin jusqu'au mois de septembre. Les feuilles sont alternes, ovales ou ovales-allongées, rétrécies en pétiole à leur base. Les fleurs sont isolées à l'aisselle des feuilles supérieures. Les parties semblables de la fleur sont disposées par 5, plus rarement par 6. Le style est allongé et le stigmate qui le surmonte est plus ou moins vaguement divisé en 5 ou 6 lobes. Le fruit est allongé, cylindrique et surmonté par les divisions persistantes du calice.
C'est une plante vivace, qui se multiplie facilement par le détachement de rameaux développant des racines adventives. (On a trouvé des exemplaires présentant la curieuse anomalie d'un développement de racines adventives sur les arêtes de l'ovaire.)
Usages et propriétés. Cultivé comme plante ornementale pour décorer les bassins, les pièces d'eau et les rivières des parcs ou des jardins.
Distribution. A été introduit en France de la Caroline ; ne s'élève pas sur les montagnes. France : fossés et cours d'eau dans l'Hérault et le Gard ; à Vallabrègues dans une branche morte du Rhône.
Europe : rarement subspontané ou naturalisé. Hors d'Europe : Régions chaudes de l'Asie ; Afrique ; Amérique dans les contrées tropicales et subtropicales.
Remarque :
Depuis l'époque de Gaston Bonnier, cette plante s'est montrée beaucoup plus invasive, au point de nécessiter des mesures légales pour limiter son expansion.