Remarque :
L'Index Synonymique de la Flore de France de Michel Kerguélen, mis en ligne par l'INRA, nomme cette espèce comme ceci :
Trifolium uniflorum L.
Synonyme : Trifolium uniflorum DC.
C'est une curieuse petite plante de 2 à 6 cm., extrêmement rare dans notre Flore où on ne la trouve guère qu'en une localité de Provence, sur des coteaux peu élevés. Ses fleurs d'un rose pourpré, blanches ou mêlées de rose et de blanc sont solitaires ou groupées par deux sur de petits rameaux très courts, au-dessus desquels s'élèvent les feuilles. La plante est couverte de poils et forme un petit gazon serré. Les fleurs se montrent en mai et juin.
On reconnaît encore cette espèce à ses fleurs très allongées, au calice revêtu de poils, à dents presque égales entre elles et bien plus courtes que le reste du calice. L'étendard est étroit, obtus, plié en long, ayant plus de deux fois la longueur du calice, plus long que les ailes qui sont plus longues que la carène. Les très petits rameaux portent une fleur ou deux fleurs à leur sommet, s'épaississent en massue et se recourbent en S lorsque les fleurs sont passées. Les feuilles ont des pétioles bien plus longs que les folioles ; celles-ci sont presque aussi larges que longues, arrondies ou un peu en forme de losange ; les stipules sont membraneuses et terminées en pointe.
C'est une plante vivace dont la racine principale, très allongée, persiste pendant de nombreuses années ; ses tiges souterraines, relativement épaisses, se ramifient et peuvent produire des bourgeons souterrains.
Distribution. Préfère les terrains calcaires ; cette espèce montagnarde qui s'élève jusqu'à une altitude de plus de 1.000 m. dans la Sicile paraît être naturalisée depuis longtemps sur quelques coteaux de la Région méditerranéenne. France : extrêmement rare : Môle de Cassis et sur l'aire voisine, dans les Bouches-du-Rhône ; a été observé autrefois accidentellement près de Marseille et de Montpellier.
Europe : Italie, France.