Les formes que l'on peut réunir sous ce nom sont d'élégantes plantes, à belles et grandes fleurs bleues ou violettes, qui s'épanouissent, en juin, juillet et août, et qu'on trouve dans les bois, les pâturages et sur les rochers des hautes montagnes. On les reconnaît aux pétales dont l'éperon est droit, parfois un peu arqué, mais non tout à fait en hameçon ni enroulé au sommet ; l'éperon peut-être seulement un peu recourbé à son extrémité. Les étamines sont plus courtes que la partie des pétales située au-dessus des éperons. Ce sont des plantes vivaces, à tige souterraine assez épaissie et portant souvent des bourgeons à sa base.
On reconnaît le type principal à ses fleurs de 5 à 8 cm. de largeur, en général, lorsqu'elles sont épanouies, aux éperons des pétales qui ont, vers la moitié de leur longueur, 3 à 6 mm. de largeur environ, et qui se terminent ordinairement par une partie brusquement courbée ; c'est une plante qui a, en général, 30 à 70 cm. de hauteur.
Noms vulgaires. En italien : Aquilegia-maggiore, Aquilegia-mezzana.
Usages et propriétés. Cultivé dans les rocailles comme plante ornementale. Vénéneux.
Distribution. Se trouve dans les Alpes, aussi bien sur les terrains siliceux que sur les terrains calcaires ; dans les Pyrénées, préfère les terrains calcaires ; croît, en général, entre 1.500 m. et 2.300 m. d'altitude. France : Alpes (le type principal), Pyrénées (la sous-espèce pyrenaica. Suisse : Alpes ; Assez rare.
Europe : Alpes occidentales, Apennins, Pyrénées.
On a décrit la sous-espèce suivante :
A. pyrenaica DC. (A. des Pyrénées).
Fleurs de 4 à 5 cm. de largeur, en général, lorsqu'elles sont épanouies ; éperons des pétales grêles, presque droits, ayant, vers la moitié de leur longueur, 1 à 3 mm. de largeur environ ; feuilles presque toutes attachées à la base de la tige ; plante ayant, en général, 10 à 30 cm. de hauteur. (Hautes régions des Pyrénées).
