Filicophyta - - Woodsiaceae - - Phegopteris dryopteris (L.) Fée

Phegopteris dryopteris

Remarque :
L'Index Synonymique de la Flore de France de Michel Kerguélen, mis en ligne par l'INRA, nomme cette espèce comme ceci :
Gymnocarpium dryopteris (L.) Newman

Cette espèce se rencontre dans la plus grande partie de notre Flore, principalement dans les contrées montagneuses, où elle croît sur les rochers, dans les bois et les endroits ombragés. Sa taille varie de 10 à 40 cm.
Les feuilles, d'un vert clair, minces, membraneuses, sans poils, à pourtour général triangulaire, sont 2 fois complètement divisées. Le pétiole est muni de quelques écailles dans le bas et bien plus long que le limbe. Les divisions principales sont disposées par paires et celles de la paire inférieure, pourvues d'un pétiole, sont presque aussi grandes que le reste de la feuille et étalées presque horizontalement; elles portent des divisions secondaires elles-mêmes profondément lobées, et ces lobes sont oblongs, obtus, entiers ou dentés. Les autres divisions principales ont des divisions secondaires d'abord fortement incisées, puis, à mesure qu'on approche du sommet du limbe, réduites à des lobes et ensuite à des dents. Les groupes de sporanges se développent depuis le mois de juin jusqu'au mois de septembre et forment 2 rangées près du bord des lobes, une de chaque côté de la nervure médiane.
C'est une plante vivace à feuilles assez rapprochées naissant d'une tige souterraine rampante, très longue, rameuse, grêle, d'un brun noirâtre et plus ou moins garnie d'écailles membraneuses, surtout vers les extrémités de ses ramifications.

Noms vulgaires. En anglais : Oak-Fern, Three-branched-Polypody. En allemand : Eichenfarn, Eichentüpfelfarn. En flamand : Eikennaaktvaren, Gebogen-Beukvaren.

Distribution. Préfère les terrains siliceux tandis que la sous-espèce Phegopteris calcarea croît surtout dans les terrains calcaires ; s'élève dans les montagnes jusque dans la zone alpine inférieure ; atteint 2.300 mètres d'altitude dans les Pyrénées. France : rare ou très rare dans le Nord, en Normandie, aux Environs de Paris et dans le Centre ; manque dans l'Ouest ; assez commun, en général, dans les Vosges, le Jura, le Bassin du Rhône, le Plateau Central, les Pyrénées ; rare dans la Région méditerranéenne (manque en dehors des montagnes). Suisse : assez commun en général. Belgique : assez commun dans la Région ardennaise ; rare en général ailleurs.
Europe : toute l'Europe. Hors d'Europe : Asie ; Amérique du Nord.

On a décrit 1 sous-espèce de cette espèce. C'est la suivante :

P. calcarea Fée (P. du calcaire). Kerguélen : Gymnocarpium robertianum (Hoffm.) Newman
Feuilles d'un vert terne, plus fermes, couvertes en dessous et bordées de très petits poils glanduleux jaunâtres ; pétiole en général un peu plus long seulement que le limbe ; divisions principales inférieures bien plus petites que le reste de la feuille ; tige souterraine ordinairement assez épaisse. (Assez rare ou rare dans le Nord, la Normandie, aux Environs de Paris, dans l'Est, le Centre, le Plateau-Central ; çà et là dans l'Ouest ; assez commun, parfois commun, dans le Jura, le Bugey, les parties calcaires des Alpes et des Pyrénées ; très rare dans la Région méditerranéenne. Suisse : çà et là, assez commun ou assez rare. Belgique : rare ou très rare en dehors de la Région houillère où il est assez rare).

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