Scrophulariaceae - - Lindernia pyxidaria (All.)

Lindernie pyxidaire

Remarque :
L'Index Synonymique de la Flore de France de Michel Kerguélen, mis en ligne par l'INRA, nomme cette espèce comme ceci :
Lindernia dubia (L.) Pennell

Les petites plantes, de 4 à 25 cm, que l'on peut réunir sous ce nom, se trouvent dans les alluvions ou la vase des cours d'eau, sur le bord des lacs et des étangs, dans l'Est, le Centre et l'Ouest de la France, ainsi que très rarement, en Suisse ; leurs petites fleurs bleues rosées ou d'un violet clair se montrent depuis le mois de juillet jusqu'au mois de septembre.
Les feuilles sont ovales, opposées, entières, ou presque entières, rarement avec quelques dents, parcourues par 3 à 5 nervures principales qui partent du bas de la feuille. Les fleurs, isolées à l'aisselle des feuilles, sont placées sur des pédoncules grêles et allongés. Le calice est à 5 divisions étroites, s'atténuant de la base au sommet. La longueur de la corolle varie de 2 à 8 millimètres. Le fruit mûr est de forme ovoïde et surmonté par le style persistant portant encore les deux lamelles stigmatiques.
Ce sont des plantes annuelles, sans poils, à tiges couchées, étalées ou étalées-redressées, présentant 4 angles dans leur longueur ; la racine principale n'est guère plus développée que les radicelles qui l'accompagnent. Le type principal se reconnaît à ses feuilles entières ou à peine crénelées sur les bords ; aux pédoncules qui sont ordinairement plus longs que les feuilles à l'aisselle desquelles ils se trouvent ; aux 4 étamines toutes pourvues d'anthère ; au fruit mûr généralement à peu près de la même longueur que le calice persistant qui l'entoure ; aux feuilles qui sont le plus souvent d'un vert foncé.

Distribution. Ne s'élève pas sur les montagnes. France : très rare en Lorraine ; introduit et peu constant dans ses localités en Alsace ; rare dans la Bourgogne ; çà et là dans le Lyonnais, sur les bords des étangs de la Bresse et jusqu'aux environs de Dôle ; rare ou assez rare dans l'Isère, la Loire, l'Allier, la Corrèze ; çà et là ailleurs dans le Centre ; très rare dans le Loir-et-Cher ; assez rare dans la Mayenne et la Loire-Inférieure ; rare dans le Sud-Ouest et dans le Lot. Suisse : très rare (bords du Lac Majeur, près de Locarno). Europe : Ouest et Centre de l'Europe ; Nord de l'Italie. Hors d'Europe : Nord et Ouest de l'Asie, Inde, Japon ; la sous-espèce L. gratioloides est spontanée dans l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud et parfois naturalisée en Europe.

On a décrit 1 variété et 1 sous-espèce de cette espèce ; ce Bont les suivantes :

Variété grandifiora Maxim, (à grandes fleurs)
Mêmes caractères que ceux du type principal, mais fleurs de plus de 5 mm de longueur, à corolle plus longue que le calice, ayant 2 lèvres très inégales, la gorge ouverte, le tube brusquement renflé, ovoïde. (Çà et là, rare).

L. gratioloides Lloyd (L. Fausse-Gratiole)
Feuilles portant sur leurs bords quelques dents saillantes et aiguës ; pédoncules n'étant pas ordinairement plus longs que les feuilles à l'aisselle desquelles ils se trouvent ; 2 étamines à anthère et 2 étamines réduites à leur filet ; corolle d'un violet clair, de 5 à 8 mm, plus longue que le calice ; fruit mûr plus long que le calice persistant qui l'entoure ; feuilles le plus souvent d'un vert clair. (Cette sous-espèce, d'origine américaine, est naturalisée sur les sables vaseux dans l'Ouest et le Centre de la France : bords de la Loire, de la Sèvre nantaise, de la Maine, de la Mayenne, depuis Nantes (où il est commun) jusque dans le Loir-et-Cher, le Cher et la Nièvre.

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