C'est une plante de 7 à 25 cm, que l'on trouve sur les rochers, les coteaux et dans les endroits pierreux du littoral de la Méditerranée. Ses capitules de fleurs jaunes se montrent depuis le mois de mai jusqu'au mois de juillet.
Cette espèce se reconnaît surtout à ses feuilles moyennes qui n'embrassent pas la tige par leur base et sont atténuées, presque en pétiole, dans leur partie inférieure. Les bractées extérieures de l'involucre ne sont pas terminées en pointe et le plus souvent ne dépassent pas les fleurs en languette. Les fleurs en tube ont leur corolle sans poils, et la partie basilaire des corolles des fleurs en languette est également sans poils ou presque sans poils. Les fruits sont couverts de poils argentés et appliqués.
C'est une plante vivace, velue, à tiges florifères dressées, redressées ou couchées, à feuilles d'un vert pâle ou d'un vert cendré. La tige souterraine est ligneuse, ramifiée et garnie de feuilles réduites à des écailles.
Usages et propriétés. La plante passe, en certaines contrées, pour stomachique. Les fleurs renferment un camphre particulier assez voisin du « camphre d'Aunée ».
Distribution. Ne s'élève pas sur les montagnes. France : Provence où il est assez commun depuis le Cap Couronne près de Martigues jusqu'à Hyères.
Europe : Région méditerranéenne. Hors d'Europe : Afrique septentrionale.
On a décrit 1 race de cette espèce ; c'est la suivante :
A. littoralis Jordan et Fourreau (A. du littoral).
Tiges grêles ; bractées extérieures de l'involucre souvent plus grandes que les fleurs en languette. (Provence).